Ma vision de l’amour assez utopiste, je l’avoue, suggère un éclaircissement. Pourquoi un individu qui a connu ô combien d’échec s’amuse encore à y croire, alors que la blessure est encore récente, je l’ai dit et je le ressens toujours : j’en garde une trace. « Suis-je guérit docteur ? » telle est l’éternelle question. Surtout dans ce labyrinthe de la douleur psychique.
Mais peut-on réellement comprendre le mécanisme des émotions qui sont encore plus microscopiques que les bactéries, je dirais même que les émotions font partie de ce monde invisible, ce monde que l’on ne peut pas toucher, ce monde que l’on peut seulement ressentir et observer.
Avant de connaître ma grande douleur affective qui m’a marque l’an passé, je me sentais très seule, très vide. Quelque temps après, j’ai rencontrée ce que j’appelle aujourd’hui : l’amour-illusion, un amour destructeur, un amour stérile, mais je gardais en moi, malgré la connaissance de cause, un certain espoir. Alors comment puis-je me sentir moins seule, moi vide,à l’heure actuelle, alors que cette expérience aurait pu me détruire sachant que j’étais très affaiblit dès le départ ?
Des grands penseurs ont dit que :
- « Se libérer de soi c’est contrôler ses désirs ».Mon dieu que cette phrase me parle, surtout en ce qui concerne ma dernière épreuve, mais je ne reviendrai pas là dessus.
· « Être libre c’est dominer ses instincts » et celle-ci ! Moi qui pensais être lié, je me rends compte que c’est ce que je désirais qui m’attachait !
C’est ce que j’entends pas se forger : Il faut apprendre : à avoir de la retenue, à contrôler ses pulsions, et Dieu sais que c’est douloureux.
Le mot liberté est un mot qui a un sens très large. Au départ je recherchais la liberté au sens actions : Être libre de ses actes. Mais ce n’est pas une solution, disons que c’est une solution à court terme. Elle apporte un soulagement sur le moment. La dualité interne qui conduit au conflit n’est à mon sens que la quête d’identité (et je ne parle pas de mon identité culturelle, même si elle a un rôle d’une importance capitale). Cette quête mène à la liberté d’être entant qu’individu accomplie ensuite vient la liberté d’agir. Je suis donc à la recherche de l’unité : l’unité de mon coeur, l’unité de mon âme, l’unité de ma réflexion et l’unité de mon corps, Comment adhérer à l’universalité si déjà je n’atteint pas l’unité en moi ? Le conflit avec l’extérieur que j’appelle « épreuve » m’a renvoyé à ma propre dualité, c'est-à-dire face à ma zone d’ombre, que je veux réduire, afin d’atteindre mon unité. Mais je ne désire pas une unité parfaite car il me faudrait plus d’une vie pour l’atteindre, et je ne crois pas en la réincarnation.
Cependant tout cela ne répond pas à la question pourquoi j’y crois encore ?ou plutôt qu’est ce qui fait que j’y crois encore. Tout d’abord je dirai que c’est en prenant ce chemin que je ne ressens plus se vide de départ en moi, cela malgré la douleur liée aux sentiments amoureux, ou plutôt à mes désirs, qui aurait pu m’enfoncer dans se vide, et bien je me sens bien mieux qu’avant l’épreuve.
Je me sens plus ouverte, et puis il y aussi autre chose, mais je développerai ça dans mon prochain article, car, je pense que ça mérite que j’en laisse une trace sur mon blog, et je pense que c'est ce que tu entends par "Est- ce que tu as pensé à écrire ce qui te traverse ? Ce qui t’habites en ce moment ? ".
Mais je vais rajouter une chose importante, et je le pense très sincèrement, si moi j’y crois encore alors beaucoup peuvent y croire !
Et pour te répondre, directement, je vais t'avouer que c’est toi qui m’a aidé a avoir cette démarche, j’aurai pu me perdre en essayant de comprendre l’autre mais cette phrase que tu m’as dit raisonne encore en moi, je pense que c’est à partir de là que nous nous sommes vraiment rapprochée « je suis ce que je ressens et non pas ce que ressens l’autre » tu as vu ma détresse : j’ai garder le cap c'est-à-dire moi et mon ressenti , et j’ai trouvé le chemin qui mène à l’unité de soi, mais je suis loin d’être arrivé à bon port et j’en ai complètement conscience.