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7 juin 2006 3 07 /06 /juin /2006 14:54

Oui, souvent les mots sont douloureux, alors il faut  trouver la force en soi pour avancer, ne pas  s’enfermer de peur que la blessure ouverte ne soit exposée ne s’infecte et ne soit douloureuse.

 

Les cœurs veulent être anesthésiés à la douleur et ne ressentir que la douceur et la chaleur de l’amour et de l’affection. A défaut de trouver une solution miracle, on se contente de ce que la vie nous donne, ou on se ment et on ne veut pas faire d’effort. « Etre anesthésié à la douleur », voilà la quête de certain, malheureusement c’est impossible car quand le cœur est insensible il l’est à l’amour également, j’ai rencontré des personnes qui y sont arrivées, mais chaque personne à son histoire de vie. Certains arrivent à avoir un cœur de pierre ou plutôt c’est se qu’il veulent se laisser croire. J’avoue l’avoir souhaité. Mais ce désir n’est alimenté que pas le fait de désirer arrêter de souffrir. Alors j’ai décidé que mon cœur ne serai pas le lieu de la haine quelque qu’elle soit envers qui que se soit. La haine aveugle les cœurs, la pulsion est destructrice. Tel un boum rang, elle revient souvent à l’envoyeur. Malheureusement on  ne peut pas réagir avec douceur avec tout le monde. Et pourtant, voilà mon nouvel objectif ! Au lieu de poursuivre sa route à la recherche de l’environnement adéquat, pourquoi ne pas faire de son environnement actuel un lieu où la communication positive trouve sa place, ni haine ni rage, « peace and love » la période new age n’est pas terminé. Pourtant ce n’est pas cette image que j’ai des relations. C’est plus un détachement, un détachement pour ne pas se laisser atteindre. Faire de sa vie un havre de paix ? Non pas du tout car le destin nous rattrape vite pour nous rappeler que la vie c’est aussi une lutte, car on ne peut être insensible aux événements extérieur qu’il nous touche de prêt ou de loin.

 

 

 

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16 mai 2006 2 16 /05 /mai /2006 19:20

 

Voici un petit conseil que je viens de trouver sur le net, je le note précieusement sur mon blog pour ne pas l’oublier !

 

« Vivez dans le présent
C'est clef de la paix intérieure. Une fois que vous avez fini de penser au passé et que vous avez projeté votre avenir, vous devez rester focaliser sur l’instant présent. Voici un indice qui vous aidera à connaître votre « niveau de vie dans l’instant présent ».

 

a) Si vous souffrez d’un sentiment de culpabilité, vous vivez dans le passé !

 

b) Si vous souffrez d’un sentiment de crainte, vous vivez dans l’avenir !

 

L’absence de sentiments de ce type est la preuve que vous vivez dans l’instant présent. »

 

 

Je suis donc dans le b...

 

Autre passage interessant:

 

"

Concentrez-vous sur Votre Etre et non pas sur ce que devez faire ou ne pas faire.

 


Quand vous êtes concentré sur ce que Vous êtes, de quelle personne vous êtes vraiment, vous vous dirigez vers un voyage enrichissant et une évolution spirituelle. Vous ferez moins d’effort pour parvenir à vos buts sans stress excessifs .

 

En revanche, que vous vous concentrez sur ce que vous DEVEZ faire ou ce que vous voulez OBTENIR, vous perdez de vue que vous êtes au centre de la vraie question. Vous oubliez QUI vous êtes.

 

Soyez en recherche de vous même, plutôt qu’en recherche de ce que vous devez avoir ! "

 

à méditer...

 

 

 

 

 

 

 

 

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11 mai 2006 4 11 /05 /mai /2006 22:33

 

Je suis encore plongée dans ce livre qui me passionne , « Femmes qui courent avec les loups », plus de 500 pages, je prends mon temps de le lire ! Disons qu’il y a certains éléments très intéressants, certains éléments que l’on doit prendre en considération ! « S’affirmer dans la paix » voilà les termes que j’utiliserai si je devais résumer cet ouvrage en deux mots. J’aimerai ressembler à cette femme, cette femme qui sait ce qui est bon pour elle et cette femme qui n’a pas de difficulté à aller vers ce qui est bon pour elle et qui sait complètement se détacher de ce qui lui fait du mal. Vous pourrez me dire que c’est très simple qu’il suffit de le faire et que dès qu’on en prend conscience et bien il est facile de se détacher !

 

Erreur, ce matin, je lisais un passage intéressant : une expérience réalisée dans le courant des années 60, il s’agit d’une étude conduite par Martin Seligman, spécialiste en psychologie expérimentale entre autre, il a réalisé une étude sur la normalisation de la violence et l’impuissance acquise. Cette étude donne un aperçu de la perte de l’instinct d’autoprotection chez les femmes, pour cela l’étude est réalisé sur des chiens (oui je sais il ne s’agit pas d’homme, mais je pense qu’on ne peut pas réaliser l’expérience sur des êtres humains, vous comprendrez en lisant la suite) l’objectif est d’étudier « l’instinct de fuite ».

 

Dans une de leur expérience, les scientifiques mirent du grillage sur la moitié droite du fond d’une grande cage, de sorte que le chien placé dans la cage reçoit une décharge électrique chaque fois qu’il marche sur ce coté. Le chien apprit rapidement à se tenir de l’autre coté de la cage. Ensuite, ils firent la même chose de l’autre coté de la cage et en laissant la partie droite sans décharge électrique, le chien se réorienta rapidement de l’autre coté puis ils grillagèrent la totalité du fond de la cage, les décharges étaient successibles d’intervenir de n’importe où, quelle que soit la position de l’animal. Le chien paniqua puis fini pas se « laisser tomber » il ne tenta plus d’échapper aux décharges et resta allongé. ( cruelle comme experience!). Quand les hommes ouvrirent la cage pour libérer l’animal, il ne s’enfuit même pas, bien qu’il en eut la possibilité, ils en déduirent qu’un animal exposé à la violence va tenter de s’adapter au problème, de sorte que lorsque la violence va cesser son instinct de fuite s’en trouvera diminué.

 

Donc on comprend bien que parfois on ne sait plus réagir comme on le voudrait, que même si on souhaite fuir on n’y arrive pas, les scientifiques appellent ça « l’impuissance acquise ». Je ne dis pas que cette étude explique mon problème puisque je ne subit aucune violence, bien heureusement ! Mais cela prouve que parfois on ne réagit pas comme on le devrait, comme on le voudrait,...

 

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4 mai 2006 4 04 /05 /mai /2006 19:36

 

Penser qu’on se connaît bien n’est qu’un leurre. Cependant, si on se pose deux secondes, et qu’on regarde autour de soi on constate que beaucoup de personnes se posent des questions, nombre de gens se remettent en question. Généralement il s’agit des personnes qui veulent être meilleurs pour eux-mêmes et pour les autres.

 

« On ne peut pas aider les autres si on ne s’aide pas soi-même » me disait une amie, c’est tellement logique quand on y pense, mais c’est loin d’être évidant quand on ne prend pas le temps d’y songer. Cette auto-analyse, cette approfondissement de la connaissance de soi, c’est sûrement un travail qui durera toute la vie ou du moins une bonne partie. Remettre en question son couple ne veut pas forcement dire vouloir l’abandonner, c’est peut être la mort de sentiments qui vont laisser place à une nouvelle forme de sentiments, remettre en question l’éducation de ses enfants, s’avouer qu’on c’est peut être trompé, c’est peut être les laisser devenir adulte…

 

Reconnaître que quelque chose ne va pas dans sa vie, n’est que le début, pour certain le chemin sera court, pour d’autre il sera plus long. Mais l’histoire de vie est propre à chacun, la volonté est l’arme indispensable, ce n’est que le renouvellement de l’individu, la naissance d’un autre moi, un moi plus fort, un moi plus sage. Un nouveau degré de spiritualité pour certain, une personnalité sous-jacente qui fait surface pour d’autre. Mais dans ce voyage à travers nous même, dans ce travail d’introspection, il ne faut pas oublier que les personnes qui nous entourent doivent également être remise en question, sans les juger, mais parfois le problème ne vient pas forcement de nous. C’est une éventualité à ne pas négliger, mais ce n’est pas facile d’agir sur les autres. Porter son propre poids, c’est déjà pas mal. Quelques sont les repères auxquels on peut se raccrocher, les repères qui ne disparaîtrons pas. L’amour est l’un des plus instables puisque qu’il est en perpétuelle évolution, du moins dans mon entourage. Mais peut être qu’un seul amour est invariable ? Le chercher il faudra, le trouver il faudra, l’alimenter on devra !

 

Il faut prendre soin du siège de toutes les émotions, le cœur est l’organe vital aussi bien au sens figuré qu’au sens propre, on peut vivre sans reins sans poumons, du moins un temps, même le cerveau peut être paralysé mais le cœur si il s’arrête…

 

Bref, le travail d’introspection n’est jamais terminé, puisque les expériences dans la vie sont nombreuses. Prendre du temps pour soi, et du recul apres chaque expérience désastreuse, c'est ca mûrir…

 

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9 avril 2006 7 09 /04 /avril /2006 15:32

 

"Soudain, Je me barricade dans une sorte de cagibi, avec d’autres personnes. Je ne me rappelle pas des visages, certains sont des membres de ma famille, mais je ne sais pas vraiment qui, il y a aussi des enfants. A l’extérieur des sortes de petits monstres veulent m’attaquer, ils nous veulent du mal. Au départ ils étaient inoffensifs, mais je les ai réveillé en les forçant à rester dans ce cagibi, ils deviennent alors monstrueux, maléfiques, agressifs, ils se multiplient. Je me barricade dans cette sorte de cagibi, avec les personnes qui m’accompagnent.

 

Nous sommes encerclés, là nous attendons…

 

Je me retourne et là je vois un homme dans l’angle de la pièce à coté d’une ouverte. Son visage est éclairé par le clair de lune. Quel bel homme ! Il me regarde, et je le dévisage.

 

Il porte un turban noir, un lahbaya blanche et une cape de laine à rayure verticale blanche et noir. C’est un voyageur, qui parcoure les contrées, les déserts, à la recherche du savoir de la sagesse, de la connaissance. Son visage est très beau, il m’apaise, ses traits de visage sont fins, il porte une barbe noire, sa peau est très claire, et ses yeux son bleus. Il ne dit rien, il est très silencieux, il regarde, il n’attend même pas qu’on lui adresse la parole. Il dégage de la sérénité, de la douceur, de la sagesse et du respect. Sa présence est un réconfort, une lumière.

 

Je me demande qui l’a envoyé à moi. Je sais qu’il détient la solution, pour qu’on se sorte de là. A un moment donné, il se met à parler mais je ne me rappelle plus de ce qu’il m’a dit !! De toutes façons, il s’agissait de la solution pour sortir de cette situation.

 

Soudain, je me retrouve assise et le voyageur vient de mourir, il est à coté de moi et sa tête s’est posé sur mes cuisses, nous a-t-il abandonné ? Dans mon rêve, je ne suis pas triste, je sais qu’il est là, qu’il est repartie d’où il est venu et qu’il reviendra en temps voulu. Son âme s’est envolée après avoir accomplie sa tâche. Il a délivré son message. Je prends le médaillon qu’il avait autour du cou. Et là je quitte le cagibi. »

 

Je sais que cet homme représente une partie de moi, une partie qui m’a longtemps accompagné, il s’agit de ma sérénité d’esprit. Je l’ai négligé, je n’ai pas su faire appelle à elle en temps voulu, car, au milieu de cette tempête d’émotions, elle s’est séparée de moi.

 

Je pense que les petits monstres sont mes vieux souvenirs, mes pensées négatives qui se sont réveillées. Mon coté posé serein sait comment trouver la paix avec ses souvenirs.

 

Ce rêve n’est peut être au fond qu’un rappel qui me dit de ne pas m’en faire et je ai négligé une partie de moi ses derniers temps.

Comme l’explique Jung, les rêves sont les portes de l’inconscient, elles ont une symbolique, les seuls capables de décrypter complètement le rêve c’est le rêveur lui-même. La signification de ce rêve m’est venue peu à peu. Il existe des livres de psychanalyste concernant l’interprétation des rêves, ils se basent sur des symboliques collectives, ils peuvent aider car il donne une piste générale, à affiner soi même…

 

 

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8 avril 2006 6 08 /04 /avril /2006 19:12

Revenons à cette femme sauvage, il faut la libérer, car elle est bien utile, la femme sauvage n’a pas peur du noir, elle sait suivre son instinct. Si on la libère, la femme sauvage ira directement dans nos zones d’ombre pour « les aménager » explique Clarissa. La femme sauvage est courageuse, elle n’a pas peur, elle sait suivre son instinct, tel une louve, elle renifle, elle sait s’approcher en douceur. Réduire les zones d’ombre pour éclairer l’âme, se retrouver, retrouver ce qui nous appartient, nous libérer de ce que les autres ont fait de nous !

 

 

Sincèrement à partir d’aujourd’hui je ne regarderai plus les loups de la même manière, surtout les louves ! Elle peut faire preuve d’une extrême agressivité pour protéger les siens, et d’une extrême douceur envers ses petits. Nous avons tant à apprendre des êtres, des animaux, même des plantes qui nous entourent.

 

 

Mais la louve, quel bel animal !Ca me fait penser à un petit exercice en douze étapes que j'ai fait le semaine dernière, conseillé par Guy Corneau, afin de matérialiser une émotion passée.

Il suffit de laisser les besoins négligés prendre forme par le biais de l'imagination évidement, et il demande ensuite à quoi ressemblerait-il. J’imagine alors le visage d’une hyène avec des dents acérés comme des lames de rasoir, prête à me sauter à la gorge, et je me sens paralysée par la peur! Ensuite il faut imaginer cette représentation sous une forme plus douce. Là j' imagine cette hyène cajoler ses petits. Même la pire des créatures peu faire preuve de douceur. En fait cette image représente une partie de nous, celle qui est responsable de nos besoins et donc dans ce cas de la négligence de ses besoins. Je me rends compte que je me suis longtemps négligées, à cause de mes peurs qui me paralysent.

 

 

 

 

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8 avril 2006 6 08 /04 /avril /2006 19:01

Sur mon chemin je rencontre de drôle de théorie, il s’agit d’interprétation ou compréhension du fonctionnement psychique de l’homme, sous forme imagée. Une très intéressante : les "archétypes" d’après Carl Gustav JUNG. L’archétype est une image originelle qui existe dans l’inconscient, mais qui n’est pas issue de l’expérience personnelle, plutôt de l'inconscient collectif. L’archétype en lui-même est une énergie haha !! Me voilà bien avancée ! J’en conclue qu’il s’agit d’image je dirai même de représentation. D'après JUNG, elles peuvent être classées:

 

Les archétypes correspondant à des structures du psychisme, comme une sotre de stratification: la persona (moi), l'ombre (inconscient personnel), l'anima (côté féminin complémentaire contenu dans l'inconscient de l'homme) ou l'animus (situation inverse).

 

Les archétypes représentant des thèmes, mythes, images symboliques ou rêves de l'humanité, ou encore des modèles de comportement instinctif. Dans un inventaire on retrouve : le cosmique, l'ange gardien, le paradis, le conte de fées, le diable, l'enfer, la nuit, la mère, le père, la grand-mère, le vieux sage, le héros, l'homme fort, le séducteur, la femme fatale, la femme idéale, l'enfant, la famille, la bête, la naissance, la mort, l'amour, la haine, l'inceste, etc.

 

Un individu est donc psychiquement composé de plusieurs archétypes.

 

Je suis entrain de lire un livre assez intéressant « Femmes qui courent avec les loups » de Clarissa Pinkola-Estes,Psychanaliste juguienne. J’ai choisi ce livre car j’ai lu beaucoup de bonnes critiques. A partir de conte et de légende, Clarissa dégage les archétypes de la femme. Elle décortique les contes tout en les analysant, ensuite elle en dégage un d’archétype de la femme. C’est très intéressant !

 

Pour l’auteur, une femme a une force immense en elle, instinctive, sage, naturelle, une femme ne peut être heureuse que si elle se reconnecte avec ce qu’elle est vraiment. C’est ce qu’elle nomme « la femme sauvage ». Malheureusement la femme sauvage est victime de la civilisation, de la société qui l’entoure. (C’est vraiment schématisé, l’auteur explique en détail dans son livre).

 

Concrètement, les femmes ne trouvent plus leur place dans cette société, femme amante, femme professionnelle, mère,… « La société, la culture la traquent, la capturent, la musellent, afin qu'elle entre dans le moule réducteur des rôles qui lui sont assignés et ne puisse entendre la voix généreuse issue de son âme profonde. » sincèrement je suis d’accord, et je me retrouve dans cette description. Même si les hommes partagent de plus en plus les tâches quotidiennes du ménage, il incombe à femme actuelle, de plus en plus de rôle, de responsabilité qu’elle a du mal à assumer. Au final elle se consume petit à petit ! Là voilà épuisée ! La femme sauvage étouffe donc !

 

 

Quand j’ai lu l’introduction, j’avoue que je suis restée très perplexe… « Femme sauvage » Oula !! Qu’est ce que cela veut bien dire, il va falloir que je me mette à courir dans la forêt avec 4 ou 5 fougères pour vêtement !! Non non, je préfère rester victime de cette société! Remarque, si je le fais je deviendrai peut être un légende… « Celle qui courait avec 5 fougères dans les Alberts » en voila un titre de légende !! J’aurai les cheveux très longs et les ongles sales ! J’aime courir pieds nus sur l’herbe, mais là j’avoue que je suis restée assez réticente !

 

Je continue donc ma lecture et je me rends compte que finalement il n’en est rien ! Ouf… me voilà soulagée. L’âge de pierre est bien révolu ! Je peux garder mes jeans et mes jupes ! Je peux même continuer à garder mon bushing et à continuer d’aller chez mon coiffeur ! youpi !

 

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8 avril 2006 6 08 /04 /avril /2006 13:32

Se voir différemment… gros, petit, mince, grand, déformé,… C’est tellement plaisant, ça fait rire les enfants, et les adultes également.

 

Se voir sous différant aspects, c’est attirant, peut être même intrigant : « A quoi je ressemblerai si j’étais… »

 

Pas la peine d’aller à la foire pour s'admirer dans le miroir, car on y joue presque tous les jours. Je me rends compte que les autres sont nos « miroirs ». Pourquoi notre comportement est-il différant en fonction des personnes qui nous entoure ? (Enfin pas tout le monde). Je constate que peu de personne garde le même comportement en fonction des personnes qu'ils côtoient, parfois malgré soi ! Rares sont les personnes qui font du « rentre dedans », nous approchons à pas de loup face à ce nouveau « miroir ». Ce nouveau « miroir » ?...

 

Constat : Je suis différente avec ma famille, je n’ai pas la même attitude avec mes parents, avec mes sœurs c’est encore autre chose, idem pour mes frères. Mes amis également, je suis plus ou moins ouverte en fonction des personnes qui sont face à moi, ni introvertie ni extravertie, cela varie en fonction du degré d’intimité. Mais je reste très sincère, je ne sais ni mentir, ni faire semblant. Et je ne me force jamais à supporter quelqu’un. Mais pourquoi ne suis-je pas naturel ? Il n’existe pas seulement une personnalité en chaque individu, mais il reste une personnalité dominante.

 

Peut être que l’on renvoie l’image que l’on attend de nous en fin de compte… L’autre est mon miroir si l’image me déplait, si la personne face à moi ne me renvoie pas l’image que j'espère, alors je pars en courant ! Quand j’écris ces quelques pensées, je me rends compte que c’est particulièrement vrai avec un membre de ma famille, impossible de m’ouvrir. Je n’aime pas l’image qu’elle a de moi !

 

Bien sûr je ne réduis pas la relation au simple "jeu de miroir", les personnes que je fréquente ne sont pas seulement des miroirs, ce n’est absolument pas narcissique, loin de là. Je renvoie plutôt l’image que l’on attend de moi. Un manque d’estime, peut être bien au fond…

 

Dans le couple cette conception est encore plus vraie. Si je me sens valorisée, si mon miroir me renvoie une belle image de moi ! Alors j’aime celui qui porte le miroir. Mais évidement le reflet n’est pas suffisant, il est important qu’il soit bon, sinon, le reflet risque de ne pas me plaire. En effet si le « miroir » est vertueux et beau (au sens figuré), j’aime encore plus m’y contempler, et finalement me sentir rassurée. Ca me fait penser à de la belle mère de Blanche neige ;) …mais en beaucoup moins hystérique !

 

Guy Corneau écrit que le miroir (couple) reflète les parties conscientes et inconscientes de soi. C’est pour cela sûrement que tout n’est pas rose, dans un couple. Et qu’arrive-t-il quand on perd le miroir si valorisant, si un jour il disparaît ou qu’il ne nous montre que la partie négative ?...

 

L’image que l’on renvoie c’est ce que Jung appelle l’archétype « Persona » il s’agit d’une sorte de masque que nous mettons quand on est face au monde extérieur. Je rajouterai que plus on s’éloigne de la sphère intime, plus on rajoute des éléments au masque. Pour que l’image que l’on renvoie satisfait les autres, et ensuite me satisfait. Mais dés que je me sens en confiance, je laisse petit à petit tomber le masque. J'ai parfois l'impression de me figer en statue, je rase les mûrs quand je me sens menacée !

 

Je ne suis pas entrain de réduire les personnes qui m’entourent à de simple miroir, mais je veux simplement dire que si on a un problème avec une personne c’est que tout simplement que notre image à travers la personne ne nous plaît pas, « mais non je ne suis pas comme ça ! Elle me connaît mal ! ». Et puis on ne peut pas plaire à tout le monde, on ne peut pas exclure toutes les personnes qui ne sont pas exactement comme on le souhaiterait ! Et inversement, si une personne nous exclue car notre personnalité ne lui plaît pas, alors c’est peut être qu’elle n’en vaut pas forcement la peine, ou simplement qu’elle n’est pas compatible avec notre personnalité. Utilisons ses « miroirs » pour nous améliorer, ne cherchons plus à nous tromper et à nous plaire finalement. (Facile à dire oui je sais).

 

Pour pouvoir se regarder en face dans le miroir le matin, il suffit tout simplement de rester fidèle à celle que l’on est au fond. Même si ce n’est pas toujours facile. On dit qu’une femme infidèle a des remords et qu’une femme fidèle n’a que des regrets, moi je dis que la fidélité commence pas soi ! Alors au fond il n’y a même pas de regrets !

 

 

 

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5 avril 2006 3 05 /04 /avril /2006 18:45

Dans mon premier article, j’ai parlé de certains concepts importants de la psychanalyse (moi soi surmoi). Pour être comprise, je vais mettre les définitions de ses termes importants.

 

En psychanalyse, le Moi est l'une des instances de la personnalité, justement celle qui se voudrait représenter l'ensemble de la personne comme unie.

Le Surmoi est un concept psychanalytique élaboré par Freud. C'est avec le soi et le Moi l'une des trois instances de la personnalité. C'est la structure morale (conception du bien et du mal) et judiciaire (capacité de récompense ou de punition) de notre psychisme. Il est l'héritier du complexe d'Œdipe. Il répercute toute notre culture sous la catégorie de « ce qu'il convient de faire ». C'est une instance sévère et cruelle, surtout formée d'interdits qui culpabilisent l'individu.

« le soi est la donnée existant a priori dont naît le moi. Il préforme en quelque sorte le moi. Ce n'est pas moi qui me crée moi-même : j'adviens plutôt à moi-même. »(C.G. Jung, « Le symbole de la transsubstantiation dans la messe », in Les racines de la conscience, Paris, Buchet Chastel, 1971, p.281)

Le Soi est un concept limite qui regroupe en un même ensemble le conscient et l'inconscient : inconscient personnel et inconscient collectif. Il traduit l'expérience de la totalité, la capacité de représentation de la totalité, autant que le processus psychique qui va dans le sens d'une conscience englobant de plus en plus d'éléments inconscients. Le Soi intervient dans le processus d'individuation ; il en est le moteur, l'organisateur et, dans une certaine mesure, le but.

 

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